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Manifeste du G.A.I.P.H. |
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4. Nous demandons qu'un soutien psychologique soit organisé
pour les personnes atteintes d'hépatites et leur entourage, et soit
disponible tant en milieu hospitalier qu'ambulatoire.
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A l'annonce de la découverte de leur maladie,
surtout si celle-ci est chronique, certains patients se sentent désemparés,
ils n'osent pas en parler autour d'eux, parfois même pas à
la famille, ils sont désarmés, certains tombent carrément
en dépression.
Fabienne, une employée de 39 ans, explique:
J'ai cru que le monde s'écroulait autour de moi. J'ai le sentiment
de vivre avec une épée de Damoclès au-dessus de la
tête. Je me demande comment cette hépatite va évoluer,
si je vais développer une cirrhose, voire un cancer. Je ne sais pas
combien de temps je pourrai vivre encore, et surtout dans quelles conditions.
S'il est important de penser à la psychologie du malade, il ne faut
pas négliger son entourage: le mari ou l'épouse, les enfants.
Les enfants encaissent mal la déchéance physique et parfois
morale de leurs parents lorsque ceux-ci (l'un de ceux-ci et parfois les
deux) sont en plein traitement, avec des effets secondaires importants et
impressionnants pour les yeux et l'esprit d'un enfant. |
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