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Manifeste du G.A.I.P.H. |
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6. Nous réclamons une attention particulière
pour les personnes atteintes d'hépatites qui sont isolées
et parfois dans l'impossibilité, vus les effets secondaires du traitement,
de faire leurs courses ou simplement se rendre à la pharmacie. Nous
espérons recruter des bénévoles dans ce but, mais là
aussi, les CPAS et autres organismes sociaux pourraient apporter leur participation.
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De nombreuses personnes atteintes d'hépatite
C avouent qu'elles n'auraient pas eu le courage de continuer leur traitement
sans le soutien empathique de leur famille et de leur entourage.
Voici le témoignage de Serge, 43 ans, au CPAS :
J'ai commencé le traitement Interféron/Ribavirine durant quelques
mois. Mais vivant seul, j'ai vite été dans l'impossibilité
de me déplacer pour faire mes courses. J'étais très
déprimé et souffrais de douleurs incessantes. J'ai été
contraint d'arrêter le traitement, c'était trop dur à
supporter tout seul, malgré la visite d'infirmières pour me
faire les piqûres. C'est la première fois que ma solitude m'est
apparue si difficile à assumer.
Dans le cas de Serge, peut-être que la visite d'une assistante sociale
ou d'un membre d'une association de patients pour lui remonter le moral
et faire quelques courses pour lui, aurait permis à Serge de tenir
le coup moralement et d'aller jusqu'au bout de son traitement. Le traitement
de l'hépatite C chez des patients isolés doit pouvoir être
complété, si nécessaire, par un accompagnement offrant
une aide logistique (courses, démarches administratives, ...) et
un soutien moral.
Les mieux placés pour ce type de démarches sont évidemment
les CPAS ou autres organismes sociaux. Cela fait aussi partie de nos objectifs
pour autant que nous puissions recruter des bénévoles motivés
ou que nous ayons les moyens financiers nécessaires pour salarier
ce type de personnes.
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